Les réalités du travail en prison : plus-value sociale ou pure exploitation ?
“Je bosse six heures par jour comme jardinier et je touche 1,30 euros de l’heure, explique Maxime (prénom d’emprunt), incarcéré dans une prison liégeoise. En fonction du travail disponible, je gagne environ 140 euros par mois. Cela permet de tuer l’ennui et de reverser une partie de cet argent à mes enfants et aux parties civiles mais cela n’est pas suffisant pour cantiner (acheter des produits alimentaires et de première nécessité au magasin de la prison – NDLR). Pour moi, c’est clairement de l’exploitation. D’autant que mes heures ne sont pas toujours comptées. La prison me doit d’ailleurs plus de 130 euros mais je peux danser sur ma tête, je ne les récupérerai jamais.”
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Mot(s)-clé(s) : belgique, prison