« De plus en plus dans chaque geste de notre vie quotidienne les nouvelles technologies s’invitent. Elles nous rendent service bien sûr mais nous identifient, nous localisent, nous tracent aussi.
Il en est de même pour nos recherches sur Internet ou pour la constitution de fichiers qui nous classent selon des critères qui nous échappent et recèlent des informations qui ne sont pas toujours exactes. Loin de là. Nombreuses sont d’ailleurs les institutions à s’émouvoir des risques de ces avancées technologiques sur nos libertés individuelles.
Il y a peu de temps encore la Commission Nationale informatique et liberté la CNIL rendait son 29è rapport annuel. Dans une certaine indifférence il faut bien le reconnaitre.
Pourtant en près de 40 pages cette commission indépendante qui emploie 132 personnes pour veiller sur nos libertés informatiques recense les dérapages, les erreurs et les manquements constatés tant dans la gestion et la constitution des fichiers de police que dans l’installation de système de vidéosurveillance ou de biométrie. On y découvre quelques chiffres qui font froid dans le dos. «